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Bébé, victime de la théorie des genres

Reconnaître le sexe d'un enfant par ses pleurs ? Réalité ou mauvaise interprétation ?

Bleu pour les garçons, rose pour les filles !
Voix grave pour les garçons, voix aiguë pour les filles !
Robustesse et force pour les garçons, sensibilité et finesse pour les filles !

Notre monde est fait de comparatif favorisant la différence permanente entre les garçons et les filles.
Cela peut se comprendre, divers aspects tant physiques que cognitifs ou encore psychologiques tendent à créer des différences entre les hommes et les femmes. Ces stéréotypes sont omniprésents et façonnent les différents aspects de la psychologie et du comportement humain.

“Les stéréotypes ont la vie dure” dit-on.

Mais certains vont plus loin et pense être capables de différencier les Bébés, garçons et filles, par la tonalité de leurs cris ou de leurs pleurs dès le troisième mois de l’enfant !

La seule chose qui cloche, c’est que les pleurs d’un bébé, que ce soit un garçon ou une fille, n’ont pas de tonalité distincte susceptible d’établir une différence de fait.
Même si chaque parent est capable de reconnaître les cris ou pleurs de son propre enfant, une étude, réalisée par l’Institut des neurosciences Paris Saclay (CNRS/Université Paris-Sud), l’Université Jean Monnet, Saint-Étienne, le département de psychologie de l’université du Sussex et le Hunter College de New York parue dans la revue BMC Psychology, fait apparaître qu’il n’y a aucune différence, entre les garçons et les filles, dans la structure acoustique des cris et pleurs.

L’expérience s’est réalisée en trois phases :

1ère phase :
Pris à la sortie du bain, les cris de certains bébés ont été mesuré dans une tessiture aiguë, d’autres médium et d’autres plus grave sans distinction de sexe.
L’étude a démontré que les parents, à qui l’on a fait écouter les sons, n’ont pas hésité à classifier les sons graves pour les garçons et les sons aigus pour les filles.

2ème phase :
Les résultats furent identiques même lorsque la hauteur des sons était artificiellement modifiée.
Les adultes ont réagi face à des pleurs de bébés de la même façon que face à des voix d’adultes : les plus graves sont des hommes, les autres sont des femmes !

3ème phase :
Il a été demandé ensuite aux adultes de réagir en fonction des pleurs qu’ils entendaient.
Répartis en 2 groupes, un groupe pleurs étiquetés “garçons”, un second groupe pleurs étiquetés “filles”, les adultes ont du définir la perception qu’ils se faisaient des pleurs.
Résultats :
– Tous les adultes ont déterminé que les cris les plus aigus exprimaient des besoins plus important de la part des bébés.
– Les hommes ont déterminés que les pleurs des “garçons” exprimaient plus d’inconfort que les mêmes pleurs présentés comme “filles”.
– Les femmes quant à elles ont noté les pleurs sans prêter attention au sexe indiqué

Comme l’explique Isabelle Charrier – Institut des neurosciences Paris-Saclay : “Les hommes auraient-ils tendance à considérer que les garçons ne pleurent que lorsqu’ils ont vraiment mal ? Et que les filles pleurent pour un rien ? Voici des stéréotypes qui pourraient avoir la vie dure !”

Il semble qu’en fait notre expérience d’adulte interfère avec celle de la réalité. Nous sommes habitués à un certain nombre de repères nous permettant de cataloguer tout ce que nous voyons, sentons, goûtons et entendons. Il en va de même pour les cris d’un Bébé de trois mois, qui passant par nos filtres personnels, se retrouvent affublés de critères sans aucune corrélation avec la réalité.
Tout cela ne serait pas grave si ce catalogage ne nous faisait pas réagir de façon différente en fonction de nos filtres et critères prédéfinis.
Excepté sur le fait qu’un cri plus aigu est forcément synonyme d’inconfort maximum pour les adultes quelque soit le sexe du bébé, la différenciation faite entre la tonalité des cris, graves/aigus, peut très bien nous faire agir de manière différente en fonction du sexe de l’enfant duquel émane les pleurs. “…les filles pleurent pour un rien…”, plus “d’inconfort” pour les cris des garçons…

Il est important de ramener tout cela à l’essentiel.
Un Bébé, qu’il soit fille ou garçon, n’a que ce moyen d’expression pour exprimer ses besoins, son inconfort, ses douleurs, sa détresse. Nous devons en tant que parents ne nous intéresser qu’au besoin de l’enfant car si ils pleurent, qu’il soit un garçon ou une fille, il n’a que nous pour l’aider à affronter sa détresse.

Didier BRAUD

Sources :


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