Petits maux
La bronchiolite
C’est une infection des bronches et des bronchioles. Elle peut être grave chez les nourrissons
L’infection
C’est une infection des bronches et des bronchioles. Elle peut être grave chez les nourrissons. Elle est due le plus souvent à un virus respiratoire syncytial appelé VRS et est très épidémique de novembre à mars. Elle commence par un simple rhume ou une rhino-pharyngite.
Le nez de Bébé coule, il souffre d’une petite toux sèche et perd l’appétit. Puis, sa respiration s’accélère, devient difficile et sifflante comme de l’asthme. Son thorax reste gonflé, les poumons n’arrivent pas à se vider. La toux s’aggrave et Bébé ne mange plus. Vous n’aurez pas toujours le facteur fièvre pour vous alarmer.
Le traitement
Le traitement doit être rapide. De la kinésithérapie respiratoire pour dégager les bronches aux bronco-dilatateurs et corticoïde pour réduire l’inflammation s’ajoutent aussi parfois des fluidifiants pour les sécrétions bronchiques et même des antibiotiques. Si bébé soufre d’insuffisance respiratoire, il sera peut être nécessaire de l’hospitaliser.
Combien de parents souhaiteraient éviter à leur enfant, pour cause de bronchiolite, les séances, utiles mais éprouvantes, de kinésithérapie respiratoire ? Le Ministère de la Santé rappelle que certaines précautions peuvent faire diminuer l’épidémie. Chaque hiver, près de 30% des nourrissons souffrent de bronchiolite.
Prévenir plutôt que guérir
Bébé est facilement contaminé par la salive, les éternuements, la toux ou le matériel souillé par une personne enrhumée et par les mains. Il est recommandé aux parents et aux proches de se laver systématiquement les mains à l’eau et au savon avant de s’occuper de Bébé.
En cas de rhume ou de symptômes grippaux, ne pas embrasser l’enfant sur le visage.
En famille, ne pas échanger les biberons, totottes, sucettes, couverts des différents enfants et toujours les nettoyer soigneusement.
En automne et en hiver, éviter autant que possible à Bébé la fréquentation des lieux enfumés et des lieux publics. Enfin, le Ministère recommande, lorsque cela est possible, de prendre l’avis d’un médecin de ville avant de se rendre à l’hôpital.